La privatisation de GDF imposée par Bruxelles et appliquée avec zèle par Nicolas Sarkozy (décret du 19/12/2007 publié au Journal Officiel le 20/12/2007), fut dénoncée par DLR sans grand écho médiatique. Nous nous étions élevés à l’époque contre le fait de voir l’Etat passé de 80 % à 35 % de participation dans l’entreprise. Après Air France, les Sociétés d’autoroutes, France Télécom, Aérospatiale et EDF, voilà que nos dirigeants, inféodés aux lobbies bruxellois, avaient bradé de nouveau un des plus beaux fleurons de l’indépendance française. Afin d’anesthésier toutes velléités de résistance et étouffer notre désapprobation, le gouvernement et toute l’intelligentsia acquise à l’ultra – libéralisme, nous avaient juré par tous les dieux qu’il n’y aurait aucunes augmentations sur les tarifs et qu’au contraire, les consommateurs y trouveraient un intérêt. Niais sont ceux qui ont crut cet évangile. Car hélas, la réalité fut toute autre. Dés janvier 2008, les tarifs augmentaient déjà de 4 %. Puis, ce fut des augmentations constantes comme le montre le tableau qui suit :
Dates
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Pourcentages
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08/01/2008
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+ 4%
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07/07/2008
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+ 5%
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01/04/2009
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- 11,3 %
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01/07/2009
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+ 4,5 %
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25/03/2010
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+ 9,7 %
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Ainsi, depuis 2 ans, les tarifs ont augmenté, malgré de vaines promesses, de 11.9 %. Malheureusement, les revenus d’une grande majorité de français n’auront pas augmenté dans les mêmes proportions. Mais apparemment, cela ne suffit pas à calmer les appétits des dirigeants de GDF qui, sous la pression des actionnaires, ont décidé d’augmenter à nouveau les tarifs de + 4.5 % pour le mois de juillet 2010.
Le comité de circonscription